Commentaires sur Réunion parents-profs
- En même temps si ils font des erreurs de syntaxe ... la faute à qui ??? Ils savent à peine parler qu'on vous les confient quand même !!! Quand à leur comportement social n'en parlons pas, c'est bien dans "vos" cours d'école qu'ils apprennent la vie en communauté, non ? Juste un exemple comme ça, je n'ai jamais appris à mon fils qu'il fallait mordre les autres, je ne l'ai jamais vu faire avec moi, il n'empêche qu'en maternelle il s'est fait virer 3 jours car il avait mordu un camarade. Y'aurait pas un problème là ? N'est-ce pas à vous aussi de leur apprendre ce qui est bien ou pas quand nous parents ne sont pas confrontés aux problèmes de cours d'écoles ??? Bref je m'arrête là car il y aurait trop à dire. Le résultats de tout ça c'est que mon fils est maintenant en 5ème mais c'est moi qui l'instruit car l'école l'a détruit ! Merci
- Chère Nine,
ce que la planche ne précise pas, c'est que vu la difficulté de s'occuper d'un, de deux ou de trois enfants...qui sont les siens, la chair de sa chair... il est bien évident qu'on ne peut s'occuper de trente enfants de la même manière. Les règles de vie sont répétées constamment en classe, dehors, tout le temps. On a l'impression pour beaucoup que ça leur passe au dessus de la tête, parce que les parents ne suivent pas ces règles souvent (eh oui ce n'est pas qu'à l'école de le dire).
Les enfants ont leurs moments en récréation ou à la cantine et au gouter, là où les enseignants n'interviennent pas tous en même temps et / ou ne font pas partie des temps périscolaires. Votre enfant aurait été dans un square où il aurait vu un enfant mordre, qu'il l'aurait probablement répété, et cela arrive à TOUT LE MONDE. J'espère que vous lui avez bien dit que mordre n'était pas bien, et que vous l'avez vu agir comme un ange lors d'autres sorties où vous étiez responsable (chez les amis, dehors...). Personne n'est parfait, ni vous, ni les enseignants, ni les enfants. La nature humaine et l'éducation des parents ne peuvent pas être entièrement contrebalancées par l'éducation nationale, surtout de la manière dont elle est organisée!
Bref, votre point de vue ne me semble pas juste, personnellement.
La différence avec cette planche, c'est qu'elle est caricaturale, car vous le savez bien, aucun enseignant ne vous a jamais insulté de cette manière. Peut-être que vous avez mal pris certains actes ou propos. Sachez que les enseignants vivent la même chose avec leurs propres enfants aussi.
*Je vous souhaite bon courage pour l'instruction de votre enfant, car ma soeur a fait de même et cela a été difficile pour elle. Il faut beaucoup de patience.
Peace and love! Et vive les fautes - celui qui croit savoir n'apprend plus rien. - En tant qu'élève de secondaire et enfant de prof, je pense avoir également mon mot à dire. Beaucoup trop de parents oublient que le rôle initial des profs est uniquement d'instruire l'enfant, et demandent aux enseignants d'être à la fois pédagogues, psychologues et éducateurs. Comme s'ils n'avaient que ça à faire! Parce que vous, quand vous rentrez du boulot, vous pouvez vous la couler douce devant la télé faire vos trois tâches ménagères du jour, ou, pour les plus responsables, aider vos enfants à faire leurs devoirs. Les profs, eux, en plus du ménage, de la cuisine et des enfants, doivent aussi corriger les interrogations, en préparer de nouvelles, faire leurs cours,... Je parle en connaissance de cause, un prof en « vacances » passe 50% de son temps à préparer la rentrée et 50 autres % à s’occuper des tâches ménagères.
Les mauvais exemples de la cours de récré, vous croyez réellement que ce sont les profs qui les donnent ? Non, ce sont les autres enfants que les parents ne sont même pas foutus d’éduquer, alors que c’est tout ce qu’on leur demande. Imaginez un peu qu’un routier, par exemple, vienne vous donner des leçons sur la manière de récolter des navets. Votre réaction sera « Mais de quoi j’me mêle ? » Même chose pour les profs. Ils savent bien mieux que vous enseigner à des enfants, et je vous mets au défi de tenir une classe attentive pendant 50 minutes. La plupart ne tiendrait même pas un quart d’heure. Occupez-vous vous-même de vos enfants, si vous savez si bien comment il faut s’y prendre, et n’allez pas les confier à « des incompétents qui profitent de la société », mais ne venez pas pleurer quand vous réaliserez que votre fils de 15 ans ne sait pas différencier une hyperbole d’un pléonasme, l’aristocratie de l’oligarchie et une fraction d’une équation. Si un enfant est stupide, ce n’est certainement pas la faute du système scolaire, mais bien celle du patrimoine génétique… - Cher Tem,
je suis d'accord avec tes réflexions, mais tu as tord sur un point : depuis quelques années (1997) les profs, en plus de l'instruction, ont aussi l'obligation d'éduquer les élèves. voir ici sur Eduscol :
http://eduscol.education.fr/cid48005/mission-du-professeur-exercant-en-college-en-lycee-d-enseignement-general-et-technologique-ou-en-lycee-professionnel.html
Entre autre, on trouve ceci :
"Sa mission est tout à la fois d'instruire les jeunes qui lui sont confiés, de contribuer à leur éducation et de les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle"
Mais la lecture complète est très instructive, puisqu'ils sont très vague sur l'éducation, ce qui leur permet de mettre tout et n'importe quoi dans cette partie de la mission.
Cordialement
- j'ai du mal a voir le rapport entre etre un ange et faire des fautes de syntaxe. ce qui m'inquiete ce n'est pas cette BD qui est tres drole et a mon sens une assez bonne caricature, mais de lire un commentaire qui n'a aucune logique, aucun sens, et qui, semble t il a été posté par un prof. dis autrement, si moi je n'arrive pas a vous comprendre en tant qu'adulte... je vous laisse reflechir sur le cas des enfants et de la transmission de connaissance.
- Abruti ! C'est de l'humour, du deuxième degré ! Evidemment que les profs ne considèrent pas leurs élèves comme des merdes, sinon ils ne feraient pas ce métier ! Ils réclament juste le minimum de confiance nécessaire à l'exercice de leur profession en toute sérénité, et vous font remarquer à juste titre que vous ne supporteriez pas vous même que quelqu'un s’immisce dans votre travail et vous dise comment le faire alors que manifestement il n'en connait pas la plus petite parcelle ! Ce n'est pas parce que vous avez été élève que vous savez ce qu'est le métier d'enseignant ...
Un conjoint d'enseignant. - votre argent ne vous donne pas droit à tout! et l'intelligence de vos enfants n'est pas proportionnelle à votre compte en banque! et les mauvais employés courent les rues dans toutes les professions et ne sont pas renvoyés à chaque fois! parlons des chefs d'entreprise escrocs! se mettent-ils à la porte?
- Corporatisme... Voilà un corps de métier public fermé à toute critique. Les profs pensent souvent que leurs cursus et diplômes signifient qu'ils sont infaillibles. Vous n'avez pas comme qui dirait "la science infuse". Acceptez l'idée que n'importe quel parent puisse donner son avis sur les questions d'éducation concernant son enfant, quitte à froisser votre "ego".
- Pas de science infuse certes mais la formation pour juger de comment faire son métier correctement, oui. Chose que n'a pas un parent, point barre.
Ne confondez pas éducation parentale et Education Nationale: leurs buts sont complémentaires et non identiques donc incomparables. Cette confusion génère un comportement relevant de l'arrogance de la part des parents, qui est tout simplement intolérable lorsqu'on est un prof dévoué qui fait vraiment son travail avec la plus grande des passions. Voilà pourquoi, en échange, vous récoltez un ouragan. Ce n'est que le reflet du sentiment d'injustice ressenti face à des attaques aussi infondées émanant de personnes non habilitées professionnellement.
Nous pouvons expliquer aux parents comme évidemment à nos élèves comment nous fonctionnons, nos attentes, et notre bilan. Mais pour entendre les remarques constructives, nous avons nos inspecteurs. Les parents ont leurs fédérations pour faire remonter leurs remarques auprès des ministères.
Ce n'est pas du corporatisme: c'est simplement connaître le fonctionnement de notre travail, tout comme vous, vous connaissez votre propre hiérarchie. - et au fait de quelle formation pour les enseignants parlez-vous? Ils n'en ont aucune ou je me trompe...parce qu'1 an d'IUFM...comparé aux 7 à 10 ans en Allemagne avec de vraies études (péda, psycho, didactique etc...)...
Je suis quand même comme toujours très étonnée de voir que les enseignants français soient aussi sûr d'eux et fiers de leurs soit disant longues études: ok il faut avoir bac+5, réussir un concours sélectif, mais ce ne sont pas 5 ans de formation en pédagogie, psychologie, etc, qui préparent à ce métier, non ce sont des études lambda, ingé ou n'importe quoi d'autre, qui n'a rien à voir avec le métier d'enseignant. Et ce n'est pas l'année suivant le concours qui permettra au futur enseignant de connaitre son métier!!!! Alors elles sont où ces années de formation? Un enseignant français se forme sur le tas, directement lâché dans une classe, c'est lamentable!!!
En Allemagne (famille allemande, j'ai vécu là-bas et travaillé en milieu éducatif), là oui, les enseignants sont formés, véritablement, ils apprennent leur métier en 7 à 10 ans ( et oui 7ans de péda, psycho, didactique, etc...), cela n'a strictement rien à voir avec les enseignants français!!!!!
C'est un des problèmes de l'éducation nationale, il faut former les enseignants, c'est la priorité, c'est normal qu'il ne puissent pas "gérer" une classe!!!!
Tout est à revoir en France: la pédagogie (la réforme de la pédagogie a eu lieu depuis longtemps en Allemagne), la formation des enseignants, les rythmes scolaires, etc.... - Mec, va vivre en Allemagne si leur système te plait tant.
En attendant la plupart des parents confondent l'enseignement avec l'éducation. L'enseignement, c'est l'école. L'éducation c'est les parents. Il faut savoir faire la part des choses. Un enseignant est loin de tout savoir mais un parent qui prend un ton arrogant pour critiquer un professeur est un parent qui est au moins aussi loin de tout savoir lui même.
N'oubliez pas qu'à l'époque les gamins on les éduquait (parents) à coup de "coup de pied au cul" et autres punissions lorsqu'ils avaient fait une connerie à l'école. Aujourd'hui les parents chérissent leur mioche et crache sur les enseignant en disant qu'ils savent pas faire.
Et puis faut pas être un dieu de la connaissance pour comprendre qu'avec des études on devient pas ingénieur informaticien. Il faut de la pratique et un enseignant qui a quelques années d'études dans les pattes n'est pas lâché en pleine nature au petit bonheur la chance. Donc arrêtez de penser que 53ans d'études serait le minimum pour être enseignant.
Je suis pas enseignant, pas parent, et cette BD déchire. Il y a un juste milieu, à vous de le trouver. - Bonjour Man Beti,
Je pense que ton cynisme et ton agressivité ne sont pas justifiés. Tu parles de "fermé a toute critique", je pense que tu es aveugle car ce blog dans lequel tu écris et un exemple de dialogue et de partage d'avis montrant que les profs (qui répondent) ne sont pas fermé à toute critique. Et oui ils n'ont pas la "science infuse" la preuve dans le collège de mes enfants un professeurs a fait appel a un chercheur pour expliquer comment se créait les aurores polaires expliquant bien que lui même ne savait pas (prof de physique), je te vois déjà dire qu'un prof de physique ne sachant pas cela est nul (façon de montrer que tu as toujours raison), ceci montre comment les profs savent être humble et oui humble, car moi aussi je suis comme eux sous le tas de dénigrement, de venin déversé dans tout ce blog je pense que je deviendrai agressif. De plus sache que comme j'ai pu le découvrir les profs ne parlent que des élèves dans la salle des profs en se remettant très souvent en cause. Maintenant sache que les parents qui remettent en cause l'éducation sont quasiment toujours les parents dont les enfants échouent à l'école et dont le comportement est plus que problématique. Ne crois-tu pas que jeter l'opprobre sur les profs ou l'éducation national est le meilleur moyen pour certains parents de masquer leur impuissance a éduquer, motiver, et gérer leur enfant.
Je te pose une seule question : penses-tu qu'un prof incompétent arriverait a avoir un seul élève avec de bonnes notes ? Non bien sur et il doit en exister, mais la plupart ont des élèves qui réussissent et répondent correctement aux contrôles de ces professeurs, de plus ces mêmes élèves sortent du système scolaire motivés, volontaires, travailleurs et toutes les qualités pour réussir. Bien sur cela est du aux parents mais probablement aussi aux professeurs qui leur ont donné le goût de s'instruire, de travailler et de se dépasser.
Bien sur que les parents ont le droit de regard sur l'éducation des enfants et c'est le cas, les fédérations de parents d'élèves (FCPE et consort) sont la pour cela et sont très actifs, mais en fais-tu partie ?
La difficulté et le mal de notre système scolaire, c'est que des gens se croient permis de remettre en cause non pas ce que font les professeurs mais ce que leur impose leur hiérarchie mais en agressant verbalement (et parfois physiquement) les professeurs qui eux ne font qu'appliquer ce qu'on leur demande. Grâce à des gens comme toi qui ne font que critiquer et ne s'impliqueront jamais (soit prof et change le système, apporte ta pierre à l'édifice, montre aux autres la voie ...), le système est en train de mourir, les parents se dirigent de plus en plus vers le système privé (et ce sont les parents dont les enfants réussissent et qui peuvent payer), dont les chiffres ne cessent de progresser. Si tu penses que tes propos sont des phrases modèles pour nos enfants (mon fils a lu ce blog et est resté ahuris de tant de dénigrement) et qu'avec ces mots ils apprécieront les profs, cette institution et qu'il seront motivé pour travailler, continue et tiens ces propos a tes chers enfants qui aimeront leur instituteur et plus trad leurs professeurs.
Julien - Petit problème... en Allemagne, ils ont un salaire significativement plus encourageant et des journées un peu moins longues, une reconnaissance équivalente à celle du docteur ou de l'avocat...
En France on rémunère en insultes, on accorde plus de valeur à son chien, on exige un temps de travail supérieur de loin à la moyenne européenne, on exige malgré tout 5 ans d'études dont souvent les 2 ou 3 dernières années sont à thématique éducative ou psychologique, un concours qui fait pleurer pas mal de monde + un an d'alternance et de formation.
Et on prétend que c'est insuffisant et après on s'étonne que plus personne ne vient passer le concours ou que les gens saturent, craquent, abandonnent etc... Le problème n'est pas que les enseignants sont mal formés, c'est juste qu'ils sont lessivés...
mais rassurez-vous, malgré tout ils ont très souvent une conscience professionnelle qui fait que même dans ces conditions ils feront mieux que les parents avec leurs gosses.
Déjà parce qu'aujourd'hui ce n'est pas dur vu l'ambition zéro de gens et la perte totale de ce qui fait la différence entre un adulte et un enfant (et oui, votre taf c'est de dire "non" à vos gosses... au boulot).
Ensuite parce que s'ils ne font pas mieux que vous, s'ils ne rattrapent pas les carences éducatives, ils se font bouffer en classe et ce dès le premier jour. Par ce que si vous, vous êtes contents de vous débarrasser de votre gosse à l'école, vous en avez un, deux ou trois... le prof, lui, il en prend entre 20 et 35, entre 5h et 7h par jour, et sans la télé pour les lobotomiser, sans avoir le droit de les tarter... et quand c'est fini, il a ses réunions, ses préparations, ses corrections et les parents.
Moi je dis Respect. Assumez autant de responsabilités, dans autant de domaines et on en reparlera...
Non, en fait, restons simples: arrêtez de massacrer l'éducation de vos gamins, tout le monde vous en remerciera.
- Avec VOTRE argent ??? S'il fallait que vous employiez un précepteur alors oui, ce serait avec votre argent. Mais là, si on enseignait à votre enfant proportionnellement à ce que VOUS nous payez, Votre pauvre môme ne saurait pas grand chose ! Je n'en reviens pas de lire de tels commentaires. J'adorerais savoir ce que vous faites...
- Moi je pense que les instituteurs et les profs doivent ètre épaulés par les parents; il faut revenir à des bases saines.Si il y à punition ,la sanction doit étre appliquée, si l'élève est en difficulté; les enseignants et les parents conjointement ne seront pas de trop pour le sortir de ce mauvais pas pour le guider....!
- Non, pas votre argent, car nombre de parents d'élèves ne sont pas imposables, ensuite, les profs sont imposables donc ils se payent en partie eux-mêmes, de plus, l'armée, le gouvernement , les hôpitaux etc... sont payés avec les impôts pourtant on ne vous vouent pas exercer votre droit de regard, donc vous parlez de la fonction publique mais on ne vous voient intervenir que pour les profs. Enfin, le dernier point est celui de la légitimité: quelle est votre légitimité? J'imagine que si vous n'intervenez pas dans les hôpitaux pour dire quel traitement donner, alors que c'est payé avec vos impôts, donc que vous avez "un droit de regard", c'est parce que vous admettez ne rien y connaître, donc qu'est-ce qui vous rend légitime dans votre intervention en matière scolaire? Et ne me dites pas " être parents": mes chats aussi se reproduisent, c'est une caractéristique animale, je ne vais pas leur demander de conseil en pédagogie et didactique pour autant! Le service Public d'Education est un service gratuit, dispensé par l'état, obligatoire pour les membres du territoire et dont les programmes et objectifs sont fixés par le ministère: le ministère, qui est mon employeur, a un droit de regard sur mon travail, qu'il exerce grâce à l'ENT; les inspecteurs et le chef d'établissement. Vous , vous êtes un usager, c'est à dire que vous bénéficiez gratuitement d'un service offert à tous mais que vous n'avez aucun droit de regard. Si vous en voulez un, vous prenez un précepteur, que vous payez avec vos deniers ( pour information un collégien coûte 7000 euros pour 9 mois, mais il est fort à parier qu'en individuel ça vous coûtera plus cher) et là vous déciderez des programmes, ou vous partez en GB, avec des frais de scolarité à 2000 euros ( 1700 £) en moyenne pour les établissements privés. Il faut arrêter de vouloir le beurre et l'argent du beurre: soit vous avez l'école gratuite et vous acceptez ce qui est proposé, soit vous vous débrouillez.
- Bravo!!!!
Etant la maman d'une prof, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur les parents qui veulent régenter l' école. Qu'ils commencent d'abord par éduquer correctement leurs enfants ( politesse, respect de l'autre etc...).Et surtout il est du devoir des parents de suivre les enfants après la classe et jeter un œil sur les devoirs c'est ce que j'ai toujours fait même en rentrant du travail épuisée. J'ai exercé une profession paramédicale. - Chère Madame, C'est quoi ce système où les parents pour être libres et responsables devraient payer deux fois ? L'école n'est pas gratuite, elle est payée avec un argent pris de force à tous les français, vous compris. Rendez-nous la liberté de choisir ce que nous estimons le meilleur pour NOS enfants. L'état nous vole l'éducation de nos enfants, nous la fait payer, très cher et avec 25 % d'échec scolaire à la fin. Vous accepteriez que 25 % de ce que vous payez soit bon pour la poubelle ? Evidemment que non. Pourquoi l'enseignement ferait exception ? Quand un médecin fait des conneries, en général on lui fait un procès. Pour l'école cela devrait être pareil. Ce terme d'usager reflète bien la morgue et l'infantilisation des citoyens de la part de gens qui pensent savoir mieux que les premiers intéressés et dont notre pays crève. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe quand un prof d'allemand devient premier ministre...
- Mon cher Parisien, moi je suis parent et je n'adhère pas à tes propos.
Informaticien de métier, et d'une nature patiente, tu ne peux pas savoir combien de fois j'ai à expliquer à de pseudo cadors de l'info familiale m'amenant leur PC souffrant sans être foutu de me dire ce qui'ils ont fait pour provoquer la panne mais qui pourtant me dise ce que je devrais faire, que peut être s'ils me l'amènent c'est que justement ils ne l'ont pas la solution...
Pour en revenir, donc au métier de prof / éducateur et par extension parents, la question est : savoir éduquer est-il un acquis systématique de la parentée ? Non je ne pense pas. Car sinon père et mère n'aurait jamais aucun conflit d'éducation. Et pourtant... Si tu es ici, tu es probablement parent, donc tu as une compagne/épouse qui est mère. Peux-tu me dire que jamais l'un ou l'autre n'a eu à ravaler son chapeau parce que parlant d'éducation l'autre était dans le vrai la ou l'un se trompait ?
Payer pour 25% de rebus. Et bien oui, tu le fais tous les jours, en achetant des fruits et légumes par exemple, la différence c'est que le rebut est éliminé avant d'être mis en rayon. Pour autant tu le paies car rien n'est gratuit. Et cela s'applique à tout type de produit. Parfois même on te vend ce qui aurait du aller à la poubelle transformé en nuggets ou en lasagne. Et la encore tu acceptes de payer. Un moteur à essence "performant" n'atteint meme pas 50% de rendement. Et pourrtant il y a des solutions (mais ne sont pas dans l'interet d'un petit nombre très puissant, c'est un autre débat) mais oui tout ça pour dire que du rebus tu en paies un paquet et souvent au dela de 25%.
Enfin si, il y a une éducation qui peut être financièrement gratuite, et c'est justement celle que tu peux dispenser à tes enfants et qui touche au respect, à l'écoute et à l'ouverture d'esprit au monde et aux autres.
Et force et de constater que sur ces derniers points, ce sont bien les parents qui semblent avoir régressé.
Donc à la défense des profs, peut être qu'ils auraient plus de chance de réussir à apprendre à lire écrire et compter à tout les enfants, s'il n'avait pas déjà à s'occuper de leur apprendre le respect et la politesse ou faire leur lacets. C'est même certain.
Après il faut simplement faire la part des choses, car il y a de l'hypocrisie des deux cotés, parents comme enseignants. Mais l'erreur est justement de se monter les uns contres les autres tandis que la médiocrité avance dans les deux camps.
Il est plus que temps de remettre l'enfant au centre, pas en enfant roi, mais en objectif de réussite. J'aimerais beaucoup que ma fille soit un "reine" plus tard, mais justement ça demande de l'attention et de l'exigence, a la maison comme à l'école. - Le "service public d'éducation" n'est (heureusement) pas obligatoire. Il ne l'a d'ailleurs jamais été. Mes enfants sont instruits en famille, apprennent en visitant le monde et en discutant avec des professionnels et cette planche - enfin, surtout les commentaires - me fait froid dans le dos. Comme si Dr House devenait réalité :/
- L'état nous vole l'éducation de nos enfants ?????
L'état ne joue en rien dans l'éducation de vos enfants. L'éducation c'est à vous de vous démerder. L'état ne vous propose qu'un système accompli d'enseignement que bon nombre de pays dans le monde n'ont pas la chance d'avoir.
L'éducation encore une fois c'est les parents. L'enseignement c'est l'école. Ne pas confondre. On va pas apprendre à vos enfant à dire s'il vous plait et merci à l'école, on va juste le lui rappeler. Car les bonnes manières c'est à vous qu'il convient d'apporter une éducation correcte. - On se calme! Pourquoi ne pas penser que nous faisons partie de la même équipe, parents, profs, associations sportives ou culturelles? Une équipe qui a le même objectif, que nos enfants deviennent de futurs adultes cultivés, responsables, tolérants, épanouis (?) avec un vrai projet professionnel, un vrai projet de vie en fonction de leurs capacités .... Il faut juste que chacun fasse sa part du "boulot" et ne pas croire que c'est à l'autre de tout faire. Si l'enfant sent une "unité" chez les différents partenaires de son instruction et de son éducation, ce sera beaucoup plus facile pour lui de trouver des bons repères et des bonnes habitudes!
Reste à parler du problème de la formation: celle des enseignants qui peut sans doute être améliorée (dans quel domaine peut-on refuser d'avoir une meilleure formation ou une bonne formation continue?), celle des éducateurs, animateurs, entraîneurs, mais pourquoi n'y aurait-il pas une formation pour être parent?
Beaucoup ont leur propre point de vue d'une bonne éducation pour leur enfant (soit par mimétisme par rapport à ce qu'ils ont eux même vécu avec leurs parents, soit en contradiction avec ce qu'ils ont vécu négativement), mais d'autres n'ont aucune idée de comment faire et se retrouvent désarmés! Bonne réflexion!
- C'est marrant cette horde de profs prête à sauter au cou du premier commentaire critique...
Bien entendu qu'il y a un droit de regard : il s'agit de nos enfants. Bien entendu qu'il y a de mauvais profs, comme partout certes mais à la différence qu'ils éduquent et forment nos enfants.
De là à autoriser l'ingérence des parents il y a un grand pas quand même... Et si ca vous embête de vous faire critiquer par des parents qui de toute façon n'auront dans 99% des cas aucun impact sur votre travail, c'est que vous ne savez pas ce que vivent 99% des Français avec leur boss... Ok c'est agaçant, ok c'est même plutôt déprimant !
Mais la fonction publique est bien trop protégée de la précarité, ce n'est pas nouveau ni un mythe mais ca tend à créer de l'incompétence. Des exemples de profs très mauvais j'en ai ptetre une demi-douzaine dans ma scolarité, ca représente peu sur l'ensemble des profs que j'ai eu mais ce n'est pas négligeable.
ET bien entendu qu'il y a des mauvais parents qui pensent qu'un mauvais prof c'est un prof qui n'est pas d'accord avec eux. Expliquez-leur, et s'ils ne comprennent pas : ignorez-les ! Il existe des cons partout, pas seulement chez les parents car c'est justement eux qui peuvent être vos plus grands alliés.
Tout ca pour dire que la haine que vous déversez contre un commentaire censé me fait réaliser que les "mauvais profs" ne sont peut-être pas rares, ils sont légions : car pour savoir enseigner, il faut commencer par savoir écouter ! - Vos enfants ne sont pas des possessions, comme votre voiture ou votre télévision. Quant à savoir qui critique, il serait bon de relire le fil des commentaires: toute cette haine déversée de part et d'autre provient d'une personne parent qui manifestement ne connait pas le 2nd degré. Je suis instit', ET parent (parce qu'on oublie que les enseignants ont des gosses comme tout-le-monde et ne savent pas mieux que les autres comment ça s'éduque... Il serait temps que tous les parents quels qu'ils soient admettent déjà que parent est le seul métier qu'on apprend pas, que forcément on fait des conneries, et que les conneries ça se corrige. Quand à mon boulot, j'estime effectivement mieux savoir le faire que les parents qui m'en parlent, et ce même en étant -peut-être- un "mauvais" prof. Du reste les enfants se comportent souvent très différemment à l'école et en famille, et certains ont un mal fou à accepter l'existence d'autorités "extérieures" à la cellule familiale (le "t'es pas ma mère !"), ce qui est pourtant la base d'une vie en société. Je travaille avec des maternelles. Lorsqu'ils arrivent à l'école, ils entrent dans la "société", un truc qui dépasse le cocon familial. La société, c'est joyeux et violent, et y vivre et apprendre à y vivre, ça ne se fait pas toujours sans heurts. Le fait est là: il y a des enfants que je vois plus souvent que leurs propres parents. La faute à qui à quoi j'en sais rien. Le boulot souvent. En revanche, si d'aucuns sont jaloux de ma gamelle, je les encourage à venir la goûter au lieu de cracher dedans. Certains employés bossent comme des brutes pour pas un rond et supposent que pas moi ? OK. Changez de boulot, je vais pas aller prendre le vôtre pour qu'on soit pareils. Il y a bcp de points à comparer à mon avis... Comment se fait-il par exemple que l'assistante maternelle qui travaille dans ma classe ait les moyens de partir en vacances au ski tous les ans avec ses trois enfants alors que pas moi ? Pourtant je ne lui en veux pas, je ne suis pas envieux. L'injustice, c'est peut-être que les enseignants, bien souvent, ont choisi ce travail et l'aiment, ce qui n'est pas le cas de tout-le-monde, mais ça nous n'en sommes pas responsables.
- Tout à fait d'accord avec vous.
C'est effrayant de voir les commentaires laissés ici par des enseignants qui n'ont visiblement pas choisi ce métier par passion lorsqu'on voit ce qu'ils déversent comme frustration et comme haine du parent d'élève.
OUI , les parents ont un droit de regard sur l'enseignement de leurs enfants.
Un enfant n'est pas une marchandise à disposition de l'éducation nationale.
C'est le rôle et le devoir de tout parent d'intervenir lorsqu'il y a erreur de jugement mettant en péril le parcours de son enfant.
OUI, il est extrêmement difficile d'intervenir auprès du rectorat lorsqu'il y a des débordements , voire de graves erreurs professionnelles , qui conduiraient dans n'importe quelle entreprise à un licenciement.
OUI, les exemples de l'impact néfaste de certains profs sur des élève sont suffisamment nombreux pour s'inquiéter sérieusement .
Cela ne fait pas plaisir à entendre, mais une profession qui veut être respecter doit aussi savoir se remettre en question et s'assainir .
Cela est vrai pour toute profession , pourquoi les enseignants feraient exception.
Même la parole de certains profs écoeurés par ce constat , est muselée par l'institution , et par le risque de devenir la brebis galeuse (ce sont des témoignages recueillis , pas des élucubrations)
OUI , pour savoir enseigner, il faut savoir écouter, il faut savoir comprendre , il faut s'en donner les moyens (il ne s'agit pas de moyens matériels ou de temps, il s'agit d'investissement personnel, il s'agit d'envie)
C'est tellement plus simple, mais tellement radical de juger "arbitrairement" son auditoire.
Les DYS (graphie, lexie,...) sont des exemples de l'absolue incompétence de l'éducation nationale à évaluer correctement et justement un enfant en difficulté.
On ne compte plus les exemples , les témoignages de parents dont les enfants ont été dévalorisés, brimés par des remarques maladroites , voire assassines.
Le manque évident de psychologie de certains enseignants s'exprime par des humiliations publiques en classe , qui marginalise un enfant du groupe.
Lors d'une journée "portes ouvertes" à un D.U. sur les troubles de l'apprentissage , les seuls (dans un auditoire de pédiatres , orthophonistes, ORL, pyschologue,...) à s'opposer aux récentes découvertes et études scientifiquement validées sur les causes des DYS et sur les troubles de l'apprentissage ,étaient des enseignants.
Le changement c'est maintenant , non ?
Eh bien il faudrait commencer à l'appliquer , et VITE.
Certes il faut aménager les rythmes scolaires , mais il est plus qu' URGENT, de se poser des questions sur le contenu et sa transmission ...
La France est le pays européen où les familles consacrent le plus important budget en soutien scolaire (ACADOMIA,...).
Peut être grâce à cela que les résultats au BAC ne cessent d'augmenter .
Et pourtant la France n'apparaît pas en tête dans les classements européen en matière d'éducation.
La seule manière de s'en sortir , est de jouer la transparence avec les parents, d'installer la confiance avec eux , de les écouter pour comprendre leurs craintes (c'est légitime).
Certains établissements , acceptent en maternelle , pendant quelques heures ou une demi journée , la présence d'un parent.
Quelle bonne idée pour créer le lien .
Le LIEN , c'est le maitre mot!!
Or je n'ai rien lu de la sorte dans toutes les contributions postées dans ce blog.
J'ai lu de la détestation , de la rupture .
Le métier d'enseignant est un métier à très haute responsabilité , certainement mal rémunéré et mal reconnu, mais si on n'est plus capable de créer le LIEN , il faut changer de métier.
Nos enfants ne sont pas là pour écoper les problèmes des adultes.
Avis à toux ceux qui ont encore le feu sacré. - En tant que prof, je suis parfaitement d'accord : et je reprends une pensée de Plutarque "Car l'esprit n'est pas comme un vase qu'il ne faille que remplir. A la façon du bois, il a plutôt besoin d'un aliment qui l'échauffe, qui fait naître en lui une impulsion inventive et l'entraîne avidement en direction de la vérité".
Modernisée : " un enfant n'est pas un vase vide que le professeur doive remplir mais un feu à allumer." Si on veut vraiment GUIDER les élèves vers la réussite, il faut effectivement apprendre à les écouter, partir de ce qu'ils sont, d'où ils viennent et avoir conscience d'où nous venons nous-mêmes (gnoti seauton : connais-toi toi même disait l'adage delphique).
J'ai moi-même connu de grandes difficultés dans mon parcours et je sais combien il est difficile voire impossible de se concentrer sur un travail intellectuel qui ne fait pas sens pour soi, quand on ne sait pas où poser ses fesses, son cahier (entre le potage et les devoirs du frère, les cris du dernier etc.)
Un peu d'humanité, oui les parents doivent être des partenaires, ni des coupables ni des juges.
PW2411 en tant que prof ET parent je suis parfaitement d'accord, l'important c'est le LIEN, le lien fondamental entre l'école et la famille qui fait partie de la loi de refondation de l'école ( petit rappel à ceux qui ont oublié!)
- Ah bon ? Moi je donne mon argent à EDF alors ça veut dire que je dois m'immiscer dans le conseil d'administration, vérifier que les câbles sont bien tirés et gueuler dès qu'il y a une coupure de courant ? Si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à les instruire vous-mêmes vos enfants, l'école n'est pas obligatoire après tout. Si les profs sont si mauvais, occupez-vous de leur apprentissage à la maison !
- Oui alors pour le coup je suis justement en train de lire des doc sur ce sujet ! Oui, les clients EDF ont un droit d'accès aux documents administratifs. La plupart des conseils d'administration comme les banques, les mutuelles (structures privées soit dit au passage...) sont ouverts aux usagers ! Sinon les nombreuses enquêtes de satisfaction font que "oui" il y a une consultation des usagers... Et je ne parle pas des CA d'hôpitaux, etc. qui sont également ouverts aux usagers. Pour les écoles, on peut être parents d'élèves élus et essayer de faire remonter les choses mais ce qui se passe souvent c'est à peu près le même "conservatisme" que vous faites paraitre sur ce forum... mais dès fois, ca a du bon, il y a de bons projets qui voient le jour ! Pour "gueuler", ca peut marcher aussi : c'est une expression du besoin du client après tout !!! Bon, pour ce qui est de tirer les cables, là je pense que vous interfererez sur leur compétences professionnelles. Car la limite doit être là ! Non ?
Comme quoi on peut être enseignant et ne pas tout savoir !Par contre, si vous n'êtes pas content d'EDF vous pouvez essayer l'éolienne aussi...
- Dans un établissement scolaire, il y a aussi des parents au CA, aux conseils de classe et dans bon nombre d'autres commissions, je ne crois que ce soit ça qui soit remis en cause. Je pense que ce qu'il faut surtout retenir c'est que ce n'est pas parce que vous êtes usagers ou l'avez été que vous savez comment fonctionne "l'entreprise", c'est souvent plus complexe que l'on ne croit. C'est d'ailleurs bien pour cela que les élèves de collège ont un stage d'observation en entreprise obligatoire. Donc oui les parents doivent continuer à donner leur avis et faire connaître leurs envies de changements mais non l'école ne pourra pas tout accepter et ce n'est pas du conservatisme !
- Est-ce que parce que vous le payer, vous avez le droit de dire a votre maçon qu'il vaut mieux mettre de la farine dans son mortier plutot qu'un type de sable donné?
Je crois qu'il vous enverra tout autant dans les roses, car son boulot, il a passé plusieurs années a l'apprendre, parce qu'il a des contraintes, que ce soit le résultat qu'il doit obtenir ou les obligations face a son boss.
et le nombre de parents qui ne voient leur enfant qu'une heure par jour (pour le repas du soir) et qui pensent tout savoir du comportement de leur mioche en dehors du cadre familial est assez effarent. C'est forcément TOUTE la société qui ment a leur égard, et pas eux qui ont une vue limitée.... - Pour avoir, comme client, fait travailler des maçons j'ai appris qu'il faut les surveiller comme le lait sur le feu et les motiver comme des enfants. La nature humaine étant portée à la paresse et à la facilité - le commentateur comme les autres - lorsque la pression du client se relâche, en général la qualité baisse et les prix augmentent... Les profs, comme les parents d'élèves, sont soumis à cette même réalité. Donc sans dire ce qu'il faut mettre dans le ciment il est bon de demander comment il est fait, et servatis servandis, il convient de faire la même chose avec les profs de ses enfants...
- Et les mauvais parents on les renvoies également ???
ce qui est assez drôle (ou pas) c'est qu'à vous lire (vous parents) tous vos enfants sont des enfants géniaux, obéissants, attentifs, respectueux, polis, etc etc.
je suis maman, et je connais très bien les défauts de mes enfants, je ne me voile pas la face, lorsqu'un professeur me dit que le comportement de ma fille laisse à désirer, je ne m'insurge pas, en lui cherchant des excuses et en rejetant la faute sur l'enseignant, qui ne sait pas s y prendre est un incompétent, donne trop de devoirs, pas assez. etc etc.
Vous passez votre temps à vous plaindre de vos enfants,entre vous, avec vos amis, sur vos réseaux sociaux, mais attention un enseignant n'a pas le droit de dire la vérité sur votre enfant, surtout pas, en fait y a que vous qui avez le droit de vous en plaindre.
c'est un peu pathétique.
- Au dela des profs qui pensent que vos enfants sont des merdes, on a les parents qui pensent que leur enfants sont des génies, des exemples de politesse, et qu'il ne faut SURTOUT pas les brusquer. Non, vos enfants sont généralements des petits cons, alors laissez les profs les punir, c'est eux qui fournissent la plus grande part de leur éducation. Et ils devraient parfois éduquer les parents aussi, ça ferait du bien à tout le monde.
- complètement d'accord avec vous. Je ne suis pas prof mais je travaille (comme bénévole) dans un biblio fréquentée en majorité par des mômes. Or je constate que leur education et celle des parents qui les accompagnent est bien trop souvent inexistente. Bien heureux quand ils ne sèment pas "la panique" parmi les livres et ce, avec la bénédiction des parents qui laissent faire !

Il s'agit simplement que chacun reste à sa place et respecte l'autre. Le côté exagération souligne simplement le fait que les parents n'ont aucune idée de comment est leur enfant à l'école.
Etant moi-même prof, j'ai le cas d'une maman psychologue scolaire en tête, dont le fils est déjà exclu du collège car il traumatise les autres et insulte les profs (en cinquième !), pendant que la mère le plaint.
Les profs veulent seulement qu'on leur laisse faire leur travail dans de bonnes conditions, sans subir des remarques inutiles de la part de non-professionnels.

- Mais non, l'instruction ne se fait pas qu'à l'école.
Il y a l'instruction en famille, qui, loin du huis-clos que ses détracteurs se plaisent à décrire, est une instruction en prise avec les réalités, et permet aux enfants de grandir dans la joie, de conserver leur soif de connaissance.
Une sociologue vient de montrer que l'instruction des enfants, d'ailleurs, se fait ailleurs qu'à l'école (pourtant, elle n'a étudié que des enfants scolarisés)...
http://www.armand-colin.com/livre/402378/l-education-buissonniere.php
L'école n'a pas les moyens humains, intellectuels et surtout philosophiques de prendre les enfants comme ils sont ; le ministère chercher à formater de bons petits soldats... Nous sommes retombés dans la scolarisation platonicienne, dans une ambiance générale qui va à la consommation de service public et jamais à l'action...

- Combien avez vous d'autres profs qui font leur travail, tout simplement ?
Je ne soutiens en rien l'attitude de votre prof d'anglais que je trouve déplorable ... pour autant, les autres enseignants méritent-ils tous d'être mis dans le même panier ?
Mon boulanger est un sale con ... mais juste lui hein !? Pas les boulangers !!!

Moi même je garde un souvenir ému de mon prof principal de 3° qui à dit lors de la seule réunion parents prof à laquelle je n'ai pas assisté que quoi qu'il arrive comme dossier pour moi il le remplirait de telle sorte que je ne sois jamais pris nul part.
Ou bien cet autre, plus respectable encore que l'abbé Pierre qui s'est amusé à m'humilier devant toute ma classe parce que lorsqu'il nous a demandé de dessiner un animal, j'ai fait un narval. Ce à quoi il a répondu sur un ton guttural : "Mais Tartenpion une Baleine avec une corne, ça n'existe pas! Ah, ah, ah!!!". Et lorsque pour ma défense j'ai tenté de lui répondre que si, il m'a coupé la parole en frappant violemment ma table avec une chaise comme si il voulait me faire comprendre par ce geste : "la prochaine fois, ce sera sur ta gueule, petite merde!"...
Heureusement, j'en ai quand même connu quelques bons, mais franchement ne venez pas essayer de me faire croire qu'il sont à plaindre ces irréprochable à l'abris de la moindre sanction, lorsqu'ils sont les témoins de la maltraitance d'un gamins par ses "petits camarades", quand ils n'en sont pas carrément complices ou pire les instigateurs pour se venger de leurs petites vies de merde sur qui ne pourra pas répliquer...
- Je n'ai jamais dit que dans le tas, il n'y avait pas quelques cons ... après tout, les enseignants sont représentatifs de la population dont ils sont issus ! Est-ce pour autant une raison pour en faire une généralité ? Vous me citez deux exemples de professeurs ayant eut une attitude stupide ... cherchez un peu dans vos souvenirs et vous pourrez en trouver autant qui ont eut une attitude admirable, et une majorité qui comme vous et moi faisaient simplement leur boulot du mieux qu'il pouvaient ... Ils ne sont certainement pas des saints, mais pas non plus les pires rebuts que l'humanité ait engendré ! Et puis, si vous êtes capable aujourd'hui d'écrire cette réponse avec une syntaxe correcte et un minimum de fautes d'orthographe, c'est bien, me semble-t-il, grâce à quelques uns de ces enseignants que vous vilipendez !
Quand à vos sous-entendus de complicité de maltraitance, je vous invite à mesurer vos paroles et à parler de choses concrètes que vous connaissez bien. Si vous saviez quand les enseignants sont témoins de maltraitance de parents sur leurs enfants, comment ils se battent comme des chiens pour faire prendre en compte cela par des services sociaux débordés, comment la souffrance de ces mômes et cette somme de paperasseries et de procédures leur bouffe la vie, pour qu'en plus tout cela débouche sur un drame la plupart du temps ... on peut comprendre que certains d'entre-eux, arrivés à un âge avancé se sentent un peu désabusés et s'investissent moins dans leur travail.
Et je n'ai pas parlé de l’éducation plus qu'approximative de la plupart des gosses ...
Il y aurait de quoi écrire un livre !!! - Je déplore qu'un prof, puisqu'à l'évidence vous en êtes un, sache si mal comprendre un texte qu'il lit. Il se trouve que j'ai stipulé que j'ai heureusement eu de bons profs. Mais il se trouve que l'année dont je parle dans ce commentaire il n'y en a eu qu'un seul pour dire à ma mère "ne les écoutez pas, je crois en lui.". Parce que je n'avais pas de grand frères pour venir leur casser la gueule à la sortie des cours et que je n'aurais jamais non plus crevé leur pneus pour me venger, ils voyaient en moi un parfait bouc émissaire.
Or, dites-moi du haut de votre immense sagesse si je me trompe, mais je ne suis pas persuadé du fait qu'il s'agisse d'un comportement on ne peut plus responsable de la part d'adultes à l'égard de l'enfant que j'étais d'avoir monté cette cabale à mon encontre.
Ma syntaxe et mon orthographe je ne les doit qu'à moi et à ma famille ou presque dans la mesure ou je n'ai jamais eu autre chose que zéro en dictée.
Mon point de vue est qu'il y a une majorité de cons suffisants dont certains sont d'authentiques gros cons. Dans cette même catégorie il y a beaucoup de simples cons qui font ce boulot comme ils torcheraient des culs. Et heureusement il y a quand même quelques perles.
Alors pour explication, pourquoi je parle de cons suffisants? Parce que au même titre que parmi les médecins, intellectuels divers et lettrés de tout poil, du fait de leur rôle social et de l'autorité qu'ils représentent, ils s'estiment comme faisant parti du gratin en quelque sorte et méprisent royalement quiconque aurait la prétention de les contredire, ce qui est d'ailleurs très bien explicité dans cette BD. Donnez du pouvoir à quelqu'un et vous en ferez un dictateur. Je suis parfaitement d'accord pour dire que la majorité des gens sont des cons, les profs ne faisant pas exception et pourtant je trouve ça bien malheureux de constater qu'ils sont incapables pour la plupart d'agir en ADULTE qui ne se vengera pas sur un GAMIN, qui ne fera pas les fanfarons pour amuser la galerie comme s'il était important pour le mâle de plaire aux minettes de douze ans, qui enfin ne saura pas montrer aux enfants dont on lui a confié la charge l'exemple et en particulier celui qu'ON NE JUSTIFIE PAS SES ACTES PAR CEUX DES AUTRES. Et de ce fait, ce n'est pas parce que quelqu'un a une vie de merde et se fait chier dessus par tout le monde qu'il doit se venger sur les plus faibles que lui.
Je constate ici que l'on me reproche de justifier le mauvais traitement que subissent certains profs ; ce qui est parfaitement faux puisque je dis juste que je ne les plains pas ; alors que tout ceux qui m'ont répondu sur un ton inquisiteur au contraire justifient le comportement malsain de certains profs à l'égard de leur élève en disant que les pauvres ils ne sont que des humains, c'est normal qu'il se vengent...
Je ne fais ici aucun sous entendu. J'AFFIRME, je l'ai moi-même vu et même subi. Combien de profs j'ai vu s'écraser devant des petits caïds de peur de s'en prendre une. Seulement c'est en laissant faire que l'on en fait des caïds pire encore.
En parlant de se battre, vous vouliez peut-être parler des manifs pour faire revenir la petite connasse de Léonarda qui crache sur la France, ne travaillait pas à l'école, était absentéiste et dont les parents sont des escrocs? C'est ça se battre?
MDR!!!
Moi je ne faisais ici aucune généralité mais votre insistance pour en voir ainsi que votre position défensive me laissent à penser que plutôt que de rechercher la vérité ou même faire preuve d'introspection sur votre profession, vous préférez défendre l'indéfendable. Il avait raison de dire qu'il faudrait dégraisser le mammouth.
- Vous avez tout à fait raison M. Tartenpion. J'ai moi-même rencontré trop d'idiots dans l'éducation nationale pour que cela n'ait pas affecté, d'une manière ou d'une autre, mon parcours scolaire. Heureusement que mes parents m'ont transmis un certain capital culturel dans lequel j'ai puisé les connaissances nécessaires à la réussite académique.
Il est désolant de constater que de nombreux enseignants n'ont absolument pas conscience du rôle de l'école dans la reproduction sociale ainsi que le montre, d'une certaine manière, ces petits dessins.
Mon cher, apprenez que les enfants de l'élite ne fréquenteront jamais les établissements dans lesquels vous enseignez, et les parents de ces derniers vous crachent à la gueule comme vous le faites pour cette "caissière". - Caissière? J'ai aussi lu "chef adjointe de la communication départementale" moi.
Pourquoi, lorsqu'il s'agit d'insulter les profs on sélectionne l'information?
S'il vous plaît Monsieur Rochenoire, prenez en considération TOUTE la planche de la BD ...
Faut-il qu'on soit le bouc émissaire de tous les problèmes de la société?
Apprenez aussi, Monsieur, que l'éducation nationale et ses professeurs, ne se réduisent pas à ce "trop d'idiots" que vous citez. Et soyez plus clairs, donnez s'il vous plaît des cas d'idiotie, rendez-moi plus instruite, que je m'améliore - Vous voulez des exemples? J'en donne deux plutôt sympathique ci-dessus...
Quant à dire que les profs sont les bouc émissaires... -_- Sérieusement? MRD!!!
Et franchement si c'est pas un magnifique exemple de mauvaise foi que de citer la caissière au lieu de parler de ce qui était sans doute le plus intéressant dans le commentaire de monsieur Rochenoire, à savoir :
"Mon cher, apprenez que les enfants de l'élite ne fréquenteront jamais les établissements dans lesquels vous enseignez, et les parents de ces derniers vous crachent à la gueule comme vous le faites pour cette "caissière"."
Soit, la phrase ENTIERE... Et pour vous paraphraser et vous tourner en ridicule comme vous le méritez par la même occasion : "Pourquoi, lorsqu'il s'agit d'insulter ses détracteurs on sélectionne l'information?
Dis-moi, une de plus,tu le connais le coup de paille dans l'œil du voisin? :p
- Je crois surtout que beaucoup se trompent de cible. Voilà pourquoi je dis "bouc-émissaire".
Oui, je suis enseignante, oui je travaille en rep, dans ces écoles que "les enfants de l'élite ne fréquenteront jamais"
Et chaque jour, on essaie justement de tirer vers le haut ces gamins qui n'ont pas forcément les parents que vous avez eu. Chez nous, de nombreux élèves ont des parents qui boivent trop pour suivre leur scolarité, qui les frappent parfois aussi, nous avons des élèves placés en foyer, ...
Et chaque jour aussi, nous avons des parents qui nous disent : ah bah je comprends pas, il fait rien, ..." ou "... vous pourriez pas le garder en heure de retenue parce que moi j'en peux plus", des parents qui ont des difficultés à assumer leur rôle et nous demande d'éduquer leurs enfants à leur place.
On m'a formée pour enseigner une matière et chaque jour je me trouve à gérer des problèmes sociaux.
Non, les enfants de l'élite, je ne les verrai jamais.
Et aujourd'hui, je suis prof et donc forcément la sous-merde qui est responsable de tout ceci?
Et si on regardait plus haut surtout? Si on regardait les moyens qu'on nous donne?
Je ne parle pas de salaire !!! Je parle de surveillants en plus, de médecin scolaire, d'infirmière, assistante sociale. Un exemple : un gamin qui a vu son père tuer sa mère et qui sait que dans un mois le père va sortir de prison et récupérer la garde du gamin -bah oui, la loi est bien faite, il a purgé sa peine et n'a rien fait directement au gamin- Le gamin détruit tout dans ma classe, retourne les tables dans mon cours et frappe les autres dans le seul but d'aller en maison de redressement et d'échapper à son père .... Et je suis seule à gérer ça. Et le gamin? Notre collège est impuissant, l'assistance sociale ce jour là n'est pas là (oui, il y a une assistance sociale pour 3 ou 4 collèges...)
Bref, notre quotidien c'est ça.
Vous ramenez tout au professeur lui-même.
Je ne dis surtout pas qu'il n'y a pas de cons!
J'en ai autour de moi, des profs qui rabaissent les gamins et leur disent "c'est en te voyant que je sais ce que c'est un cas social" Phrase véridique. Ouais, dans mon bahut, j'en connais 3 comme ça ! Ouais ! Sur 32 profs...
Il y en a, il y en aura toujours
Et comme vous je le déplore, je déplore le système qui ne les vire pas.
Pour autant, ne me dites plus que je fais partie de ces gens-là !
Bouc émissaire?
Mais écoutez les discours !!
"Font tout le temps grève ces profs !" Oui? Et pourquoi? Leur salaire? Leur vacances pas assez longues?
Ou pour nos / vos gamins???
Je ne fais plus grève moi, j'en ai marre de me battre pour les gamins des autres et perdre des jours de salaire, surtout quand je vois les réactions.
"Ne fichent rien ces profs" : je ne REdiscuterai pas ici de ce que je fais et de ce pour quoi je suis payée.
Bouc émissaire?
La société est telle Monsieur, qu'aujourd'hui on veut surtout détruire le voisin plutôt que de se battre à ses côtés.
On pourrait parler pendant des heures de la refonte de l'école et des rythmes scolaires.
Ce que veulent les gens c'est surtout que le prof ait moins de vacances et soit présent dans l'établissement 35h par semaine. L'éducation? Mais personne n'en a rien à foutre. Faut juste que ces feignasses de profs bossent !
Alors non, je ne perdrai pas mon temps à justifier mon salaire ENCORE UNE FOIS parce que ça me fatigue.
Je terminerai juste en disant que mon taf, c'est une vocation, vocation qui n'a pas dévié depuis mes 14 ans, que j'aime mon boulot par dessus tout, que je me lève chaque matin avec le sourire et que chaque année, je commence ma 1ère heure de cours en disant aux gamins que jamais je ne leur manquerai de respect, que je pourrai leur dire "arrête de FAIRE l'imbécile" ou "tu as L'AIR bête" mais jamais "tu ES bête" parce qu'en tant que prof de français, je ne les vois que 4 à 5h par semaine (par classe) et que je ne les connais pas en dehors, qu'être nul en français ne fait pas d'eux de mauvaises personnes etc... Et que du coup j'attends le même respect en retour
Et en 10 ans de carrière et de bahuts difficiles (j'ai fait 15 bahuts car j'étais remplaçante au début) je n'ai jamais été insultée.
Alors ouais, j'en ai marre.
Marre qu'on me mette dans le même sac que ces profs qui insultent, que ces profs qui fichent rien etc...
Je ne me plains pas, je ne me suis jamais plainte de mon TAF et pour avoir fait plein de petits boulots pour payer mes années d'étude, je réalise la chance que j'ai et le confort de travailler chez moi tout en voyant mon fils grandir.
J'en ai marre d'un système qui crée cet amalgamme lui même, qui paie le même salaire un prof qui ne fiche rien et un prof qui s'investit à fond, fait plein de projets pour motiver ses élèves, fait venir des artistes en classe etc...
J'en ai marre d'un système qui crée cet amalgame en ne virant pas tous ces connards qui insultent nos élèves.
Et c'est CE système et VOS réactions qui me feront peut-être baisser les bras un jour et me feront devenir cette connasse de prof qui n'en aura plus rien à foutre.
Bien cordialement.
PS : Je n'ai pas manifesté pour le retour de Léonarda...

Donc oui, il y a des gros connard chez les profs (j'en ai connu), mais oui il y aussi des profs qui sont à plaindre, ce sont d'ailleurs souvent les profs sympas, qui ne sont pas des grandes gueules et qui se laissent plus facilement ensevelir sous les critiques et accusations.
Bref, c'est vraiment navrant ces commentaires qui partent d'un exemple de "méchant prof" pour défendre les comportement irrespectueux et déplacés des parents envers les profs.
De votre commentaire ressors juste une haine profonde envers ces profs qui vous ont fait souffrir et que vous renvoyer vers tout les autres, vous faites une généralité par rapport à leur emploi, alors que ce sont des humains comme les autres.
- Je n'ai nullement défendu l'indéfendable. Merci d'en faire autant de votre côté.
Aurais-je dû ne pas faire mention de mes déboires pour ne pas froisser votre égo de "super prof"? Il se trouve qu'il est fait sur ces planches le portait d'une situation injuste alors à mon tour j'en cite une autre. Aurais-je eu tort?
Je suis ravi de constater la stupidité de propos visant à mettre sur un pied d'égalité un adulte subissant une situation professionnelle difficile ; mais guère plus que l'ouvrier qui se fait engueuler à longueur de temps par son contremaître ; et l'enfant pris à parti par un adulte l'ayant sous sa responsabilité... Bravo! Quel bel exemple de maturité. -_-
Au même titre que ce sont les gentils profs qui se font écraser par les sales petits cons ou bien leurs sales cons de parents, ce sont les gentils gamins qui se font écraser par les sales cons de profs.
Bref, comme toujours les gentils se font écraser par les sales cons. Et moi qui voulais tempérer cette BD à morale à sens unique je me retrouve pris à parti par des profs blessés dans leur fort intérieur de peur d'avoir à réaliser qu'éventuellement ils sont l'un de ceux dont je fais mention au lieu de regarder la vérité en face et de constater que oui les profs, les parents, les enfants, sont tous des humains avec leurs forces et leurs faiblesses. MAIS le métier de professeur est ingrat justement parce qu'il faut, ou faudrait faire preuve de grandeur d'âme et ne pas s'abaisser à la vengeance
SUR DES ENFANTS!!!!!!!!!!! - Un commentaire on ne peut plus véridique. Merci Yop, vous avez TOUT DIT.
Pour ceux qui nous crachent à la gueule: je suis EPANOUIE de ne pas avoir à les côtoyer, ni à prendre le risque d'être confrontée aux têtes blondes qui évoluent dans leur système de valeur.
PS: en Chine, les diplômes s'achètent. Pourquoi pas passer à l'Est?

Je me fait manquer de respect par des petits mal élevés et après il faut quand même remplir leur dossier gentiment pour être sur qu'isl soenit pris dans le lycée pro qu'ils veulent.
Cela dit je ne leur en veux pas vraiment car c'est eux qui restent à plaindre. avec le peu d'éducation qu'ils ont, ils vont vraiment en baver dans la vie. Mais ce n'est pas à cause de moi ou du système.
C'est bien leur manque d'éducation et leur incapacité à s’adapter à la société qui va faire le boulot! Malheureusement en tant que prof on ne peut pas tout rattraper...
Alors le discours c'est pas moi, c'est les méchants profs, pour l'avoir trop entendu, laisser moi en douter.
Si j'était la pour casser de l'élève je ne ferais pas ce métier.
- Pardonnez-moi Camkim, mais comment peut-on prétendre être professeur, et faire autant de fautes de grammaire, de syntaxe et d'orthographe ?
Effectivement, je plains aussi vos élèves.
Voici un corrigé :
Je me fait → fais (Et la tournure est inexacte, on dira : )
Je me fait manquer de respect par des petits mal élevés → Des petits mal élevés me manquent de respect
être sur → être sûr
qu'isl soenit → qu'ils soient (Mais passons outre, toutes les lettres y sont, l'intention y était)
c'est eux → ce sont eux
. avec le peu → . Avec le peu (Niveau CE1)
qui va faire le boulot! → qui vont faire le boulot !
c'est pas moi → ce n'est pas moi
laisser moi → laissez-moi
Si j'était la → Si j'étais là
Onze fautes en onze lignes, sans compter l'absence totale de ponctuation, même nécessaire à la compréhension du texte, mes félicitations, tout cela est très rassurant et crédibilise un maximum votre message.
PS : Je ne suis pas professeur mais les respecte énormément pour en avoir de nombreux dans ma famille - tous très utiles et bienveillants envers leurs élèves, qui, malgré leur érudition pour la plupart, ne se permettraient jamais d'insulter, de rabaisser, de mépriser ou de seulement se plaindre d'eux. Les plus prompts à médire sont souvent les moins bien placés pour cela. Il s'avère généralement, soyons honnêtes, qu'une attitude déplacée s'accompagne d'une incompétence indéniable. Vouloir enseigner est une aspiration noble, en avoir les capacités est un don rare. En cela réside toute la nuance entre être professeur et pédagogue.

Parce que l'éducation nationale, c'est un service public, et comme tous les sévices publics que tu les paie ou non très cher avec tes impôts, tu es un simple usager et tu as juste le droit d'être bien content et de la fermer.
Le public crée des gens imbus, obtus, qui n'ont de compte à rendre à personne, vivent dans leurs dogmes en dehors des réalités.
Et en plus sur les nerfs car ils travaillent souvent dans de mauvaises conditions il faut l'admettre.
- C'est bien connu le privé est peuplé de "petits cons fils à papa bourrés de fric", et le public d'agréables bisounours amateurs de vivre ensemble et de multiculturalime plien de diversitance.
C'est à se demander pourquoi les profs du public on un des plus gros taux de suicides et d'absenteisme tout job confondus.
Mais je parlais justement des profs en fait dans mon dernier post.
Et oui, si j'ai le choix je préfère que mes enfants accèdent à une éducation de qualité avec des profs attentifs et séléctionnés, qui on un devoir de résultat, avec des moyens et une écoute, plutôt qu'avec des prof du publics qui vivent dan leur bulle, travaillent dans un cadre déprimant, obligés de jouer les nounous et les assistantes sociales et d'enfoncer à coup de marteau piqueur les dernières pitreries d'un gouvernement ou d'un autre dans la tête des gosses.
Mais bon c'est pas gràve, le service a besoin de gens comme vous qui y croient, pour pouvoir se servir dans la poche de gens comme moi et continuer à financer ses exces et ses délire incontrolable. Que la fête continue ! mais un jour il y en aura plus. - Étant moi-même prof dans le public, les conditions sont difficile, certes, mais le privé n'a aucune obligation de résultats de la part des profs ! Les enseignements ne sont pas soumis aux programmes, ce qui fait que les profs font ce qui leur plaît, du moment que cela reste à peu près dans la ligne qui prépare aux examens. Et les parents sont tout aussi désagréable, voire plus, vu que justement, ils payent.
Il y a du bon et du mauvais partout, apprenez à relativiser, et surtout à vous renseigner, nous on ne vient pas vous apprendre comment faire votre job. - Euh, si je peux me permettre, en toute sympathie, les profs du privé ont une obligation de résultat car leurs enseignements sont soumis au programme. Et non, les profs du privé ne font pas ce qui leur plait, hélas !
Et il existe aussi beaucoup plus d'établissements privé de niveau REP qu'on ne le croit en général, mais malheureusement sans les subventions dont bénéficie le public... Trois fois hélas... (cf. Roubaix/Tourcoing par ex)
En revanche tout le reste est vrai.
signé : une prof du privé.
- Juste une petite précision, les concours servant à recruter les enseignants du privé sont exactement les memes que ceux servant à recruter les enseignants du public, il sont d'ailleurs organisés et financés par le public pour le privé, tout comme la formation de ces enseignants du privé.
De plus, l'enseignement de "qualité" auxquels accèdent les enfants dans les établissements privés est au finale le meme, car ces établissements sont tenus d'appliquer les programmes mis en place par le gouvernement.
Enfin, ne pensez vous pas que le devoir de résultats auxquels sont soumis les enseignants du privé n'amène pas certaines déviances? Il suffirait par exemple de surnoter les élèves, ou encore d'exclure les élèves présentant de mauvais résultats et les renvoyer dans le public? - Je voudrais réagir quand à la culture du résultat dans les établissements privés. Je suis prof de maths dans un collège privé "a bas coût" autrement dit dans cette ville du nord de la France je récupère dans mes classes tout les élèves exclus d'établissements publics. C'est sur je ne me fais pas insulter par les parents mais bien par les élèves puisque les parents mettent juste leurs enfants à l'école pour s'en débarrasser.
Ce n'est pas pour autant que nous les virons de suite. Certains moyens sont peut être différents nous mettons en place du tutorat, de l'aide personnalisée et j'en passe.
Certains profs sont surement désabusés et fatigués de faire des efforts pour rien parfois et comme dans tout les métiers je suis désolée à force d'être rabaissé on finit par "péter un boulon!!!"
- Juste pour info, les programmes sont les mêmes pour tout le monde, public ou privé, le directeur d'académie est chargé de vérifier l'application des programmes dans toutes les écoles (et en théorie même lorsque l'éducation est dispensée à la maison).
Bref, toute cette polémique me fait pas mal rire, chaque côté défendant bec et ongles son petit point de vue, il y a des profs idiots, incompétents voire dangereux, il y en a d'autres (comme j'espère l'être) qui sont consciencieux et font ce travail par conviction dans le but de faire progresser les élèves. Il y a des parents procéduriers, râleurs et emmerdants mais la plupart sont tout à fait aimables et se soucient autant que nous de l'éducation de leur enfant. Il y a des enfants mal éduqués, irrespectueux voire vraiment méchants, mais heureusement cela reste une minorité et si je continue de faire ce métier c'est que je continue à y prendre plaisir.
Que tout le monde mette un peu d'eau dans son vin, arrêtons avec les points de vue butés.
D'une manière générale en revanche, je peux vous dire que les profs du privé ne sont pas plus ou moins compétents que ceux du public. En revanche, le droit de regard des parents y est légitimé car pour le coup, c'est réellement eux qui financent.
Cette petite conversation me fait un peu penser aux débats sur les dessins de Mahomet, qu'on laisse les caricaturistes et dessinateurs exercer leur droit à s'exprimer et à plaisanter sans en faire tout un plat.
Au passage, merci pour la planche! - "En revanche, le droit de regard des parents y est légitimé car pour le coup, c'est réellement eux qui financent. "
=> C'est faux !
Les enseignants de la très grande majorité des écoles privées sont payés par l'état !
Les frais de scolarité servent à payer les à côté (bâtiments, entretien, ...).
Pour avoir des profs payés par les frais de scolarité, il faut aller dans le privé hors contrat et la scolarité coute un bras chaque mois.

Par contre partout il y a des parents qui n'éduquent pas leurs enfants et crachent sur les profs qu'ils soit mauvais (donc à raison) mais aussi (et surtout) bons. Parce que les enfants grandes gueules copient souvent sur leurs parents. Et s'ils se permettent l'irrespect à l'école c'est parce qu'ils voient leur parent manquer de respect dans la vie de tous les jours.
Quand on voit les réactions de parents sur cet article, il ne faut pas s'étonner de voir les enfants aujourd'hui.
Et vous, qui êtes visiblement imbu et obtu, qui voulez vous mêler d'un travail qui n'est pas le votre au lieu de commencer par faire celui qui vous reviens chez vous avec votre enfant, et qui vivez en dehors de la réalité pour dire qu'une école privée est "mieux", pour penser qu'on peut payer du privé tous les ans et qui êtes de ceux qui disent "je vous paye, servez moi et mieux qu'ca gros tas de merde''......
Vous savez que ce ne sont pas les qualités premières d'un enseignant public mais d'un français avec un peu de sous ?
(et je ne suis ni prof, ni fille de prof, j'ai juste été à l'école comme tout le monde, j'en ai juste fréquenté plus que la plupart certainement ; par contre j'ai eu des parents qui m'ont éduquée, évité la bêtise et appris la politesse.)
- entièrement d'accord avec ce commentaire, j'ai été une élève et une maman et l'éducation elle doit d'abord être faite par les parents. Les professeurs enseignent un savoir pour pouvoir communiquer et comprendre le monde, les parents sont là pour leur inculquer les règles de manière à pouvoir utiliser ces moyens en toute intéligence.

Donc non, presque aucun compte à rendre...
Mais nous parlons peut-être des écoles hors contrat, où il n'y a aucun regard de l'éducation nationale sur ce que les professeurs décident d'enseigner à leurs élèves. Comme ce gentil professeur d'histoire vu dans un reportage sur France 2 il y a quelque temps et qui enseignait à quel point le Maréchal Pétain était un héros (pendant la seconde guerre mondiale, je précise) en ajoutant que De Gaulle était un déserteur...
D'ailleurs comme n'importe qui peut devenir professeur dans ces écoles hors contrat, il n'est pas rare d'y voir le fils du voisin du directeur qui parle un peu anglais enseigner cette langue, ou encore le vieux comptable à la retraite qui habite à côté reprendre du service pour enseigner des maths à un haut niveau...
Il y a 3 types de privé: le privé sous contrat, qui est exactement le même que le public à la différence de certaines valeurs ou encore de méthodes de travail à l'intérieur de l'établissement (mais qui concernent surtout les profs, moins les élèves).
Il y a le privé hors contrat crapuleux dont j'ai parlé, qui foule au pied toute notion d'égalité et ne fonctionne encore que par la bigoterie de certains groupes "humains", et il y a le privé hors contrat dit "de luxe", qui foule également au pied toute notion d'égalité, se veut élitiste, se targue, comme toute bonne dictature qui se respecte, d'avoir toutes les bonnes réponses en terme d'éducation (ce qui est bien évidemment faux) et qui traite les élèves comme des clients et les parents comme des vaches à lait.
Raoul, c'est vous qui vivez en dehors des réalités. Le fait d'être aigri à cause d'un système qui n'a sans doute pas fonctionné pour VOUS ne vous autorise pas à douter de la validité dudit système. Surtout si c'est pour glorifier un système qui lui pour le coup reste dans ses dogmes obscurs sans ouverture sur le monde.


Je ris. Mais vraiment, je ris. Comme si un prof con faisait généralité. C'est vrai quoi, après tout, toutes les blondes sont connes, les arabes volent, les françaises sont poilues, les français des prétentieux, les noirs puent, les américains sont gros etc. Il est vrai que les stéréotypes s'appliquent toujours aux autres, mais jamais à nous. Je sais pas, l'idée d'être le stéréotype même de l'élève que les adultes (hors prof compris) veulent baffer, ça vous a jamais traversé l'esprit ? Le stéréotype du parent lâche qui refuse de voir la réalité en face et accuse les profs du manque d'éducation de leur gosse, aussi ? Euh c'est bon, ça va deux minutes...
Question pour les "traumatisés" de leur scolarité : vous auriez pas, par hasard, un problème avec le recul ?
J'ai eu une prof qui m'a giflée, une autre qui m'a annoncé cash le jour de l'enterrement de mon grand père (j'avais 10ans) que "il aurait pu mourir un autre jour", et alors ? C'est une raison valable pour généraliser ? Une fois un roux aux yeux bleus m'a craché dans les cheveux, est-ce que tous les roux sont des cracheurs du genre ? Non. Bah voilà.
C'est bon quoi. Faut grandir et se remettre en question. =_=
(Désolée de mon agressivité mais je sature là. Je suis pas la plus délicate qui soit, surtout quand on a pas des arguments que je juge valables et objectifs.)

une prof qui a 25 ans d'expérience!


- "et que dire de ces mères qui sous prétexte d'avoir 3 enfants sont capables d'enseigner?"
Attention tout de même à la véracité de vos assertions Prof...les mères de trois enfants ont simplement le droit de passer le concours sans condition de diplôme, ce qui n'est pas la même chose...Une maman professeur des écoles (qui a eu son concours comme les autres, en le préparant...)

- Non ce n'est pas un mythe c'est une méthode de calcul prise en compte. Les enseignants touchent effectivement 12 salaires. Mais si l'on fait un retour au taux horaires et aux nombres d'heures considérées (temps de présence en classe devant les élèves plus temps de préparation), on arrive à un total de 10 mois. Donc les enseignants n'ont bien que 5 semaines de congés PAYES et ne sont pas encore aux semaines de 35H.
NB : ceci est un constat, pas une lamentation. - Non... http://sgencfdt65.free.fr/spip.php?article803
Et au passage, Toussaint+Noël+Février+Pâques = 8 semaines, hors été.
NB: ceci n'est pas un post de réac, mais d'un sale gauchiss de prof.

On oublie souvent que certains enfants n'ont pas de limites quand le ton monte.
Seriez vous capables d'assumer le 1/3 des remarques des enfants en gardant le sourire ?

Fils d'enseignante, j'ai bossé pendant 3 ans et demi comme aide éducateurs (les fameux emplois jeunes), je ne vais pas prendre parti pour l'un ou l'autre des camps. Des enseignants il y en a des bons et d'autres non. Pour un enseignant du premier degré, entre les heures de cours en classe, les préparations, les corrections, les réunions diverses et conférences pédagogiques, c'est près de 50 h par semaine de travail. Plus la fatigue nerveuse, et oui les élèves il faut les supporter, de plus en plus difficile de nos jours. Je vais avoir 40 ans, quand j'étais au primaire ou au collège, on respectait les enseignants, les punitions, les heures de colle on en avait, et pas intéret de se plaindre à la maison sous peine de se faire engueuler. Aujourd'hui, il ne faut plus fâcher les élèves car un certain nombre de parents (pas tous fort heureusement et dans ce qui suit je ne m'adresse qu'aux parents chieurs) vont de suite aller voir les profs pour leur faire des reproches, plus question de leur donner une punition, leur faire un reproche. Pauvres petits chérubins ils sont martyrisés par les enseignants. On a maintenant des jeunes qui n'ont plus aucun sens du respect, des valeurs morales. L'enseignement c'est une vocation (les enseignants qui font ce métier pour les vacances, nécessaires pour décompresser entre autre, n'ont rien à faire là), l'éducation, la transmission du savoir c'est leur boulot mais l'apprentissage du savoir vivre en société, de la politesse, du respect, ça c'est le rôle des parents. Je propose que soit créée une école des parents pour que les choses soient bien remises à leur places, leur réapprendre les regles de base de vie en société pour qu'ensuite ils les transmettent à leurs enfants et cessent de tout transférer sur les enseignants. L'education "morale" d'un enfant se fait sans intermédiaire "prestataire de service", l'éducation "culturelle" oui, on ne peut pas tout savoir sur tout. Merci aux parents et aux enseignants qui accomplissent leurs tâche avec leurs "tripes", heureusement qu'ils sont là, je n'arrive pas à imaginer la société si ils n'existaient pas.

Je suis effarée de voir les échanges d'argument, cette querelle de chapelle qui tourne à l'affrontement entre "le camp des parents" et "celui des profs", agrémenté du sempiternel "c'est la faute à l'autre camp".
Oui les profs sont des professionnels, en général compétents, motivés, consciencieux et oui, ils n'exercent pas un métier facile dans des conditions idéales.
Au passage, c'est aussi le cas d'autres professions mais la question n'est pas là.
Mais non, les parents n'ont pas "trop de droits", et c'est sidérant de voir que les profs, parce que *certains* parents sont nuls, leur cassent les pieds voire se comportent de façon inadmissible, mettent *tous* les parents dans le même sac et refusent aux parents le droit d'avoir un avis sur l'éducation de leurs gosses au motif qu'ils ne sont pas professionnels de l'éducation (on passe sur le coup du mépris à la caissière, tellement délicat).
J'ai 3 gosses, scolarisés à l'école du coin, dans des bonnes conditions ça se passe plutôt bien. Je ne fais pas chier les profs, je ne les accuse pas si les zouaves se prennent une sale note, je leur signale plutôt que s'ils sont punis c'est qu'ils ont forcément déconné et j'ai écrit au recteur l'an dernier pour soutenir une maîtresse qui avait perdu son calme devant un gamin insupportable. Je ne suis pas "contre" les enseignants, d'autant que je suis fille de 3 générations de profs et d'instituteurs dans le public.
Par contre j'aimerais bien que les enseignants de mes gosses, justement, ils me conçoivent comme une partenaire dans l'instruction de mes enfants, et pas comme quelqu'un qui ne peut pas avoir un avis fondé sur mon gamin, et ce, même si mon boulot était de biper des poulets. J'aimerais bien qu'ils me fassent confiance, justement, comme je leur fais confiance (parce que si je n'avais pas confiance, je ne leur filerais pas mes gamins !).
Si la maîtresse de n°2 me faisait confiance, elle m'aurait crue quand je lui ai dit que n° 2 est un gamin sensible, un peu fragile, très hyperactif et que s'il a l'air sage et effacé à l'école, il se contraint énormément pour ça et que cette attitude très réservée nous inquiète un peu du coup.
Si la maîtresse de n°3 me faisait confiance, elle m'aurait crue quand je lui ai dit que ma gamine de 6 ans la menait en bateau depuis deux mois, qu'elle savait lire en entrant en CP et qu'elle faisait semblant d'apprendre à lire en classe alors qu'elle lit des livres seule à la maison, et du coup, ma gosse apprendrait quelque chose à l'école en ce moment au lieu de ne rien apprendre.
Les profs passent leur temps à réclamer qu'on respecte leur professionnalisme et ils ont raison.
Mais qu'ils nient, ce faisant, le droit des parents à avoir un avis sur l'éducation de leurs enfants, au motif qu'ils "ne sont là que pour tartiner du nutella",
c'est juste *hallucinant*.
- Entièrement d'accord avec vous! L'éducation réussie réside aussi dans l'écoute entre prof et parents (des 2 côtés) et donc dans la confiance mutuelle des 2 parties. Chacun a une légitimité dans cette histoire.
Pour que cela fonctionne, le prof doit avoir confiance dans les propos du parent, et le parent...doit rester de bonne foi afin que tout cela reste constructif. Sinon, on est vite dans le cliché du parent lâche suscitant la défiance du corps enseignant, à juste titre. Un bouquin amusant à ce sujet: http://www.babelio.com/livres/Romain-Nouveaux-mots-dexcuse--Les-parents-ecrivent-enco/475925

Voilà ce que l'on peut vivre, alors ce n'est pas plaisant. Je n'ai pas été désagréable avec cette maman, j'ai su entendre son mal-être face à l'échec de sa fille. Il n'empêche que de lire cette BD est cathartique.

les parents ont sur ce blog tendance à mettre tous les profs dans le même sac, d'où ma réaction!
il est dans ma conception de l'enseignement d'intégrer les parents et je suis toujours à l'écoute et ne les rabaisse pas au tartineur de nutella et ne prends pas en compte leur profession, ils sont parents point! et c'est ensemble que l'on avance!
maintenant le droit de remettre en question une sanction, justifiée par ailleurs, me parait inconcevable! comment mieux discréditer un prof aux yeux de l'élève! et ce discrédit vient des parents? alors comment faire comprendre à un élève qu'il faut avoir telle attitude quand le parent dit le contraire et le soutient dans son "dérapage"?
je suis désolée pour vous Rige que vous ne trouviez pas l'écoute que vous attendez (et que nous avons souvent) auprès des enseignants de vos enfants.

Je pense pouvoir parler au nom de pas mal de futur enseignants en disant que le futur de l'éducation sera dans la communication parent-enseignant. Arrêtons d'être sans arrêt en conflit alors que nous devrions être dans une situation d'entraide, qui ne peut que tirer la situation de l'élève vers le haut lorsqu'il y a une écoute raisonnable et attentive des deux côtés.
- Je suis d'accord avec toi Minora. Nous sommes une nouvelle génération d'enseignants qui avons dans notre formation (qui est quand même longue) appris à travailler en collaboration (avec les autres enseignants, les parents, les employés communaux, les partenaires extérieurs pour des projets, ...). Le lien parents-enseignant est indispensable et doit être le plus sain et clair possible. Notre métier à évolué et il faut que les mentalités changent aussi. Je suis quand même consciente que l'ensemble de tous mes collègues ne sont pas aussi consciencieux mais on ne peut pas généraliser. L'important quand même pour nous c'est l'ENFANT. Nous ne faisons généralement ce métier que par vocation et non pour être planqué et être payé par les impôts des autres (que nous payons aussi d'ailleurs !!!)
- Minora a écrit : "Nous sommes beaucoup plus formés que certains pourraient le penser concernant la psychologie de l'enfant, et sur les stratégies pédagogiques à utiliser pour éviter les échecs scolaires et donner l'envie d'apprendre aux enfants."
Gare à la désillusion... aucune formation ne peut préparer à ce métier-là !

Posez deux mois sans soldes et répartissez ce qu'il reste de votre salaire, puis on en reparle.
Idem avec la formation : bac +5, dont une ou deux années de recherche, un mémoire à soutenir, un concours national à présenter, et un début de carrière à 1400€. Si encore on avait la compensation financière, mais non, on fait ce boulot par passion, pcq on le veut, il n'y a pas d'intérêt !
- Surtout quand on ne choisit pas son affectation et qu'on se retrouve balancer dans un EREA ou en SEGPA...
Et là, notre leitmotiv ça pourrait être:
"Salut! Je suis enseignant dans un établissement spécialisé. J'ai pas le CAPASH et d'ailleurs, on ne me propose pas de passer cette formation parce qu'il n'y a plus de fric... et ma passion, c'est de me faire insulter toute la journée par mes élèves ados et de bien en chier. J'adore ça. Une véritable vocation mon boulot."

Les questions que je me pose sont : pourquoi les parents auraient un droit de regard sur quelque chose qu'ils ne voient pas ? Oh, ils voient les cahiers de leurs enfants, oui mais c'est tout. Le reste n'est que suppositions avec en filigrane "mon enfant est un ange doublé d'une génie". Or, non, à l'école les enfants ne sont pas des anges (si tant est qu'ils le soient à la maison !!!) et, un prof qui punit ou met de bonnes notes a de bonnes raisons de le faire. Peut-être que c'est un sale con, mais l'enfant en rencontrera au moins un dans sa scolarité et n'en mourra pas.
Autre question : pourquoi certains parents s'en prennent-ils aux profs avec autant de virulence alors qu'aller à l'école n'est pas obligatoire, seule l'instruction l'est. Que ces gens fassent eux-mêmes cours puisque c'est si facile et que, de toute façon, les études pour faire prof c'est pas vraiment des vraies études puisque prof c'est pas un vrai travail. Ah, ils n'ont pas le temps ??? Eh ben, faut choisir alors... il y a aussi les précepteurs, qui coûtent cher mais comme on les paye cher, ils sont bons... et pas cons, eux.
Les profs passent leur temps à chercher comment aider les élèves sans les brusquer, sans les décourager, sans les brimer mais c'est encore jamais bien... Le rêve du prof c'est des parents à l'écoute, réactifs et réalistes. Capables de supporter qu'on critique leur enfant pour son bien. Lorsqu'on obtient une relation de confiance avec les parents, tout va mieux pour l'enfant, c'est aussi simple que ça.


mais j'ai bien rigolé, parce que des parents fondus j'en ai rencontré aussi des tas!!



Cette planche est bourrée d'humour mais avouez qu'elle remet certaines choses à leur place et soulève effectivement un sujet épineux. Par contre, une question qui me vient à l'esprit, l'Etat donne t il réellement les moyens nécessaires à l'Education nationale pour accomplir sa tâche ? Et les parents qui renvoient tout sur les enseignants accepteraient ils de travailler dans ces conditions de pression nerveuse permanente et de voir les heures sup non payées ? Comme le disait quelqu'un dans un commentaire, faire passer une journée dans une classe serait peut être un moyen de sensibiliser les parents à ce que vivent au quotidien les enseignants et ainsi faire changer les mentalités et les inciter à changer leurs comportements. Mais c'est aussi valable pour les enseignants qui se comportent mal avec les élèves, se faire remettre à leur place ferait peut être comprendre qu'etre enseignant ne donne pas certains droits.

Néanmoins, tout comme les profs "cons", ces parents chieurs ne sont pas la majorité. On en rencontre quelques uns au fil de notre carrière et heureusement ils sont une minorité. Mais il faut bien reconnaître que lorsqu'ils deviennent lourds on les enverrait bien promener vertement.
Merci aux enseignants qui ont jalonné mon parcours et m'ont incitée à devenir enseignante. Merci même à ceux qui m'ont mis des bâtons dans les roues parce qu'ils m'ont fait prendre conscience très tôt qu'il n'y a pas que de bons enseignants ou qu'on peut avoir ses humeurs en temps que prof aussi.
Tous m'ont aidée à essayer de modérer mes élans et à mettre ma passion en avant au service de ceux que j'ai devant moi : les enfants, et leurs parents sans qui il n'y aurait pas d'élèves.


Soyons respectueux des métiers de chacun, et que chacun soit capable de se remettre en question face aux difficultés qu'il/elle rencontre, reste ouvert et à l'écoute de l'autre partie et alors seulement la compréhension et le travail constructif pourra trouver sa place dans l'intérêt de tous.
Hi hi hi ! je suis psychomotricienne et j'en vois de toutes les couleurs sans compter ce que l'on me demande de rattraper

Bonne soirée et douce nuit à tous !

croisé de très bon pédagogues, des médiocres, des incompétents, des exaltés passionnés, des stricts comme des laxistes...etc...
J'ai pris un rare plaisir a étudier avec chacun d'entre eux, (même ceux qui, en études supérieures en savaient moins sur le sujet qu'ils devaient enseigner, que nous autres étudiants autodidacte en la matière).
Ce qui en revanche à été particulièrement désagréable, et ce pendant toute ma scolarité, c'est une minorité de casse couille, feignants, arrogants, irrespectueux, et mal élevés, dont les professeurs ne savaient pas plus que leur parents comment leur enseigner quoi que ce soit.
Merci donc à tous enseignants.
Merci de tenir moralement face à ces enfants insupportables.
Merci d'encaisser les plaintes de leurs parents.
Merci de faire ce métier formidable pour ceux qui aiment apprendre
et n'oubliez pas qu'ils sont nombreux

Le gros problème aujourd'hui est que les profs doivent non seulement gérer l'éducation scolaire, mais aussi morale des enfants et les parents, qui n'ont aucun scrupule à laisser les profs se charger de tout ça (donc ils ont confiance en eux un peu quand même!!!), sont les premiers à ruer dans les brancards dès que leurs chère tête blonde se fait réprimander pour mauvais comportement ou manque d'attention et de respect envers autrui! Il est certain que certains profs sont abusifs ou inaptes à l'emploi, mais avant de pointer du doigt les mauvais profs, soyez sûrs d'envoyer un enfant bien élevé dans cette mini société qu'est l'école! L'énergie dépensée à critiquer et s'énerver contre les autres sans preuves tangibles serait plus utile si elle était dirigée envers l'éducation de vos enfants! Les profs ne peuvent pas rattraper les erreurs d'éducation de tous les parents...

- Je ne pense pas. Mes années collèges/lycées ne sont pas encore assez loin pour que je ne puisse pas me rendre compte à quel point j'ai pu être chiante. Oui, j'ai eu quelques profs "peu pédagogues", mais si j'avais été un peu moins con, je ne me serai pas acharnée à les chercher pour tester leurs limites. J'espère que ma fille ne fera pas pareil. A moi de lui apprendre le respect et l'envie d'apprendre, aux profs de lui apprendre... bah ce qu'elle doit savoir pour décider vers où elle veut aller dans la vie. Parce ce que j'ai l'impression que l'on oublie parfois que le but de l'école, c'est d'ouvrir des portes aux enfants pour choisir leur vie.
- c'est fou ... mais pourquoi ne fais tu pas un autre metier !! pauvre profs dont on ne parle jamais ! travaille à la chaine comme ça personne pour t’engueuler ... tu t'en prend pleins la gueule bein ouai comme tout le monde, medecins, caissière, police, le hotliner de chez orange ou bien le banquier, on appelle ça le monde du travaille .
BIENVENUE DANS CE MONDE

Je ne suis pas enseignante, même si j'ai enseigné à une époque, tant à des groupes qu'à des élèves individuels. Tenir une salle de classe, toute une journée est épuisant quelque soit l'âge des enfants : les petits, parce que cela demande une attention constante, les ados, parce qu'ils pensent être les rois du monde et tous parce qu'ils estiment avoir tous les droits et aucun devoir.
Je suis aussi maman de 4 enfants (de 20 à 6 ans) et je travaille, j'ai choisi de les mettre à l'école, pas d'être leur professeur, parce qu'être leur maman est merveilleux mais aussi épuisant. Mes enfants sont allés dans de petites écoles, collèges, lycée de petites villes et mis à part 2 enseignantes sans intérêt , je me suis toujours félicitée de travailler main dans la main avec leurs enseignants. Parce que ceux-ci respectent mon travail de maman, (je suis intransigeante, par exemple, sur le respect à autrui, avec ce que tout cela induit et sur la culture générale) et je tient compte de leur avis. Mes enfants ne sont en rien des génies, ils sont intelligents mais ont eu beaucoup de problèmes d'apprentissage. Si je n'avais pas rencontré tous ces enseignants, s'il n'y avait pas eu d'échange, nous n'aurions pas trouvé les pistes qui ont sorti mes enfants de l'ornière. J'ai suivi leurs conseils pour pouvoir aider mes enfants au mieux à la maison, ils ont suivi les miens pour gérer au mieux les problèmes de santé qui parasitaient leurs études.
Alors oui, il y a des brebis galeuses dans ce métier, j'en ai connu pendant ma scolarité et celle de mes enfants, j'en verrais d'autres, hélas, mais fort heureusement les plus nombreux sont formidables avec pourtant peu de moyens pour exercer leur profession et ils savent malheureusement qu'en cas d'erreur avec un enfant, ils ne peuvent effacer et recommencer.
Alors merci à ceux-là et c'est pourquoi j'ai aussi choisi d'être parent d'élève élue, parce que ce boulot-là me permet également d'être un médiateur auprès de parents en difficulté ou obtus et le corps enseignant, de donner du temps à la préparation des différentes fêtes de l'école, de servir d'accompagnatrice pour les sorties scolaire quand mon travail me le permet.
Tout est basé sur le dialogue, la reconnaissance des compétences de chacun et surtout sur une notion qui devient rare, le RESPECT.


J'ai lu avec attention l'ensemble de vos commentaires.
Je pense qu'il ne faut pas oublier qu'à l'origine l'école à été mise en place contre les parents. Peu surprenant donc qu'il y ait ce fossé entre eux de base.
Cependant heureusement l'école évolue et s'est aperçue que ça aller pas le faire sans les parents et que finalement on pouvait leur rendre certains rôles. Sauf qu'entre temps on a quelques générations de parents qu'on dit "démissionnaires" mais qui en fait ont été virés de l’école et qui n'y comprennent plus rien ou qui au contraire ont un regard critique sur elle. de plus comment faire confiance à une institution qui s'est construite contre les parents.
Finalement la situation de non communication entre ces deux groupes est historique...mais pas impossible à changer. Seulement on ne change pas une institution comme l'école très vite (les habitudes ont la vie dure)
L'autre difficulté est qu'effectivement le fait que l'école travaillent avec nos enfants (pour qui nous souhaitons le meilleurs). Ceci rend la mission pour les profs compliqués car elle est chargé d'affectes: les mauvaises expériences des parents en tant qu'élèves, les espoirs qu'ils font peser sur leur enfants.... bref on a a faire à des humains qui ont besoins d'être rassurés, de sentir qu'on les respecte et qu'on veut aider leur enfants à devenir des adultes qui s'en sortent dans une société de plus en plus complexes.
En ce qui concernent les marmots irrespectueux décrit par les profs, je pense qu'ils sont le fruit d'une société malade qui ne leur donne pas d'espoir d'avenir, qui leur demande beaucoup sans rien leur rendre en retour.
En bref je suis persuadée que finalement prof, parents et enfants devraient travailler ensemble et intégrer dans leur réflexion l'ensemble de la société (partenaires: politique, entreprises, associations...) bref arrêtons de croire que chacun sait ce qu'il faut faire et acceptons que chacun est un partenaire indispensable à l'évolution de notre société. faisons la différence entre la tolérance (= je fais avec parce que j'ai pas le choix ou parce que je me crois supérieur) et l'altérité (=considéré l'autre comme son égal, capable de d'apprendre des choses de moi et de m'en apprendre) et déjà on aura fait un petit bout de chemin.
L'altérité est donc selon moi la base d'une communication simple et fructueuse qui débouchera sur une confiance et un respect naturel entre l'ensemble des parties. Cette confiance permettra à chacun de faire son devoir dans de bonnes conditions. C'est un processus long, difficile, où chacun devra se remettre en question et replacé l'avenir de notre société au cœur du débat. Mais si on y parvient on aura tous gagnés.
Maintenant tout cela n'est que l'avis d'une maman, parents d'élèves, référente familles dans un centre social. j'ai pas la solution mais je suis sure d'une chose je ne le trouverait pas toute seule!!! alors mettez vous autour de la table avec de la bienveillance au lieu d'une animosité stérile, écoutez vous au lieu de n'entendre que ce que vous voulez entendre prenez du recul.

Néanmoins voici mon droit de réponse en tant qu'ancien élève, et ex-futur prof (oui j'ai renoncé à temps, moi

Pour commencer, quelque soit le boulot, à partir du moment où on travail en contact avec le public, il y a TOUJOURS un client ou un usager pour vous apprendre à faire VOTRE métier correctement sous différents prétextes bien fallacieux.
Ensuite,TOUS les profs sont d'anciens élèves, et beaucoup sont aussi des parents. TOUS les parents sont d'anciens élèves qui pour la plupart ne sont PAS devenus profs. Qu'est-ce qu'un prof si ce n'est un élève qui au bout de 25 ans a changé de place pour passer de l'autre côté du bureau et se faire payer?
Enfin je bondis et rebondis sur la phrase: "Moi je suis payé pour transmettre un savoir, mon boulot c'est l'instruction,ok?" Pas ok: l'Instruction Publique est devenue Education Nationale il y a 80 ans, c'est pas pour des prunes.
Un prof est un co-éducateur (de e(x)-ducere: conduire hors de, développer)
Il y a une définition claire de l'éducation dans la Convention des Droits de l'Enfant (articles 28 et 29 portant su le Droit à l'Education). En particulier l'article 29 qui porte sur la finalité et le contenu de l'éducation de l'enfant (voir ci-dessous)
Le problème, le serpent de mer/mère dirai-je c'est la répartition des tâches entre parents et profs.
Parce que bientôt il faudra une Convention des droits des Profs pour éviter que ceux-ci ne quittent l'école en saignant (pouf pouf pouf, calembour gratuit)
En bref: Quel beau métier professeur ! (pouf pouf pouf, contrepèterie bonus)
Article 29
1. Les États parties conviennent que l’éducation de l’enfant doit viser à :
a) Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ;
b) Inculquer à l’enfant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies ;
c) Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne ;
d) Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d’origine autochtone ;
e) Inculquer à l’enfant le respect du milieu naturel.
2. Aucune disposition du présent article ou de l’article 28 ne sera interprétée d’une manière qui porte atteinte à la liberté des personnes physiques ou morales de créer et de diriger des établissements d’enseignement, à condition que les principes énoncés au paragraphe 1 du présent article soient respectés et que l’éducation dispensée dans ces établissements soit conforme aux normes minimales que l’État aura prescrites.
- Ah, merci de ce rappel vigoureux et bien intéressant. Puissions-nous réaliser cette belle utopie de la DDE ! Mais chaque item est un programme à lui seul, et nécessite parfois une contextualisation fine des situations. Prenons dans le c) "inculquer à l'enfant le respect de ses parents", je rajouterai à la condition que les parents soient respectables parce que respectueux de leur propre enfant... combien d'enfants sont difficilement éducables du fait même de la carence parentale, quand il ne s'agit pas de maltraitance. Du fait de mon métier, je suis en présence quotidienne d'enfants en souffrance psychique et physique à cause de leurs parents, et les enseignants se demandent comment les faire entrer dans l'apprentissage alors qu'ils sont envahis de leur conditions de vie si précaires... La DDE comme un idéal à ne pas oublier, comme un ferment pour les enseignants et pour tous les éducateurs, comme un horizon pour la société dans son entier.



Pb de l'éducation Nationale et de sa composante prof :
Corporatisme non consensuel, difficulté à se remettre en question, invirable même quand ils sont défectueux (responsabilité partagée avec le "recrutement"). Bref, il y a trop de pouvoir. Pour la parenthèse, c'est encore pire en fac, où il n'y a aucun contrôle. 1 prof sur 2 était clairement défectueux par son incompétence ou son absence lors de mes 5 années de fac. Mais la carotte de la note est dans leurs mains..
Et les profs sont payés par l'Etat, donc les citoyens ont bien entendu un droit de regard. Pour mémoire, cela n'a aucun rapport avec l’impôt sur le revenu qui ne représente (j'ai lu ça à un endroit !) qu'une petite partie (5 ou 10% je dirai) des ressources de l'Etat. Bref, chaque citoyen peut s'exprimer sur ce point, à travers les parlementaires.
Pb des profs :
Conditions de travail tjs plus dégradées, le métier n'est plus reconnu comme "notable", prennent dans la face le reflet de la dégradation du climat éco-sociale, de la cohésion sociale, de l'individualisme à tout va, de la banalisation de la violence verbale/physique... etc. Des moyens limités et toute la merde produite produite par notre société égoïste. Des parents pas toujours compréhensifs, sans respect pour l'école et avec la logique de l'enfant roi ou une certaine logique communautaire-familiale (plus sacrée que tout), le prof devient un ennemi, un obstacle obligatoire. De plus, le prof "éduque" forcément un peu : cela peut être ressenti comme un concurrent.
Bref, le respect pour le curé est mort, celui pour l'instit aussi.. caricaturalement bien sûr.
de la part d'un futur prof..
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Je crois que je vais montrer cette planche à mes amis profs, elle a un pouvoir cathartique certain.